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L'échiquier politique héninois à l'avenir
15/10/2009 14:08
Après les dernières péripéties du microcosme politique héninois qui ont vu arriver la nomination de Georges Bouquillon à la tête de la 14ème circonscription du Pas de Calais pour le MRC, il nous est apparu fort intéressant de faire le point sur le paysage politique héninois à l’avenir. D’abord, à tout seigneur, tout honneur, l’Alliance Républicaine. Cette association regroupant des éléments de divers horizons politiques n’existait que pour une raison : l’opposition systématique au système Dalongeville. Aujourd’hui, cette association à le pouvoir mais pour en faire quoi ? Leur victoire surprise à laquelle ils n’étaient pas préparées aura tôt fait de faire apparaître des lézardes dans le groupe. Entre le départ d’Yvelise Lamant, les récriminations de la base, le retour de Georges Bouquillon au MRC 59/62 et l’envie de Daniel Duquenne de revenir dans le giron socialiste, les occasions sont nombreuses de voir très bientôt l’Alliance Républicaine se dissoudre. Et le Parti Socialiste justement ! Quid de cette structure qui fut jadis omnipotente et omniprésente sur Hénin Beaumont ? Aujourd’hui, le PS héninois n’en finit plus de mourir de ces divisions entre les tenants de
la Dalongevillie , toujours présents bien qu’exclues officiellement, les pro-Ferrari, les pro-Alpern, déjà plus rares et enfin les pro-fédération qui n’ont toujours rien compris. Bref un PS héninois qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’existe d’ailleurs plus pour l’heure de section locale. La seule voix socialiste, souvent discordante, que l’on peut encore entendre c’est celle des MJS, mais pour combien de temps encore ? Le PCF local, à contre courant du National, évite le chant du cygne mais ne pèse guère plus que le NPA aujourd’hui sur Hénin. A terme, nous pensons que Mélanchon aura tôt fait d’absorber ce parti moribond dans sa nouvelle structure nommée Parti de Gauche et que ce parti là sera dans un avenir proche, une force locale non négligeable. Nous passons sur le MoDem qui a encore un peu de mal à trouver une assise populaire sur Hénin pour en arriver à l’UMP. Ah l’UMP, et ses partis croupions le Nouveau Centre, le MPF et CPNT ! Un vrai régal que ce parti endormi après chaque élection, n’éructant ça et là lors de querelles fratricides. Bref un condensé au local de ce qu’est l’UMP au National. Les péripéties qui s’engagent entre Thierry Lazaro et Valérie Létard illustrant à nouveau cette union de godillots zélés dans la défense de leurs propres intérêts aux dépens de ceux des français. Bref, du grand n’importe quoi. Les Verts, malgré leur dernier succés électoraux n’ont pas l’air de prendre corps dans le paysage politique héninois, faute selon nous de présence constante sur le terrain. Jean Marc Legrand, pour la « divers droite » ne semble pas avoir renoncé à la conquête de la mairie et il occupe petit à petit l’espace public. Pour DLR, nous ne sommes pas inquiets car convaincu qu’à terme, dans un avenir proche, ce parti constituera une force politique locale non négligeable. Arrive enfin le poids lourd politique du secteur. Une centaine de militants, un siège, une personnalité politique de premier plan, bref, le FN cumul tous les attributs d’un grand parti politique au local… Doit-on se résigner à cela ! Pour notre part, nous pensons que le FN, en déclin constant, joue son va-tout à Hénin Beaumont. L’échec des dernières municipales comme celui programmé des régionales ne l’aideront pas à remonter la pente. Enfin, la future lutte de pouvoir qui aura lieu après le départ de Jean Marie Le Pen, chef incontesté d’une union d’intérêts divergent de l’extrême droite, aura tôt fait de faire disparaître le FN dans les limbes de l’oubli.
PW
Commentaire de Olivier (15/10/2009 16:48) :
Il me semble qu'avec une vision utopique et certains égos mis en
stand- by, certains partis dits républicains pourraient s'associer au
niveau local afin de rendre un peu de sérénité aux héninois et héninoises
spoliés par quelques années noires.
Là où il y a une volonté il y a un chemin...
L'idée est d'envoyer un message fort en stigmatisant le fait
qu'il y a une possibilité de faire mieux en changeant la manière de
concevoir la politique.
Mais qui en a le souhait ?
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